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11 août 2012 - USA
UN FÉMINISME INCOMPATIBLE AVEC LA FOI RELIGIEUSE

L"évaluation doctrinale" du Vatican a été au centre des préoccupations de la rencontre annuelle des 900 supérieures religieuses en réponse aux reproches qui sont fait aux religieuses américaines.

La Conférence des supérieures des religieuses catholiques des Etats-Unis (LCWR ou "Leadership Conference of Women Religious") est dans le collimateur du Vatican, qui, depuis un certain temp leur demande de remédier aux problèmes que poseraient "certaines de leurs positions ecclésiales, éthiques ou sociales".

Au terme de trois années d´enquête, la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) a lancé un vaste programme de réforme concernant la principale association de supérieures de congrégations religieuses aux Etats-Unis en raison même de leur influence sur les congrégations religieuses du monde entier.

La CDF reproche à la LCWR son "absence de soutien aux enseignements de l´Eglise sur l´ordination des femmes et sur l´homosexualité et son silence concernant le droit à la vie de sa conception à la mort naturelle, une question qui fait partie du débat public animé sur l´avortement et l´euthanasie aux Etats-Unis".

Il leur est réproché également de ne pas défendre la "conception biblique de la famille et de la sexualité". En revanche, on salue leur action dans le domaine de l´assistance aux pauvres.

L'archevêque de Seattle, Mgr Peter Sartain, prévoit la révision des statuts, des programmes et du déroulement des assemblées générales de la LCWR, ainsi que le lancement d´un programme de formation continue pour les religieuses. accusée de promouvoir un "féminisme radical incompatible avec la foi catholique".
Selon la presse américaine, l´organisation des religieuses américaines la plus importante et la plus influente, jugée "trop libérale", serait en contradiction avec la doctrine de l´Eglise dans les domaines de l´homosexualité et du sacerdoce réservé uniquement aux hommes, et ferait la promotion d´un "féminisme radical incompatible avec la foi catholique".

Si elle ne veut pas que la discussion sur l"évaluation doctrinale" de la Conférence prenne l´entièreté du temps de la rencontre, la présidente de la LCWR, Soeur Farrell, souligne que les religieuses veulent tout de même analyser le document en profondeur de façon à pouvoir élaborer une réponse. (source : CNS)

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